• Thérèse Neumann

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    Thérèse Neumann

     


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    Jesus-Marie Profil de Jesus-Marie
    Samedi 12 Mai 2012 à 11:24

     

    Biographie de Thérèse Neumann

    Thérèse Neumann, familièrement appelée Resl, naquit en Bavière, à Konnersreuth, le Vendredi Saint 8 avril 1898, dans une famille pauvre mais digne : le père était tailleur et possédait également une ferme dont l'entretien était assuré par Mme Neumann. Thérèse fut baptisée le jour de Pâques de la même année. Aînée de 9 enfants, elle acquit très vite une

    À l'âge de 14 ans, Thérèse fut placée dans une famille du village, comme servante fermière, pour aider aux travaux des champs et servir les consommateurs du café tenu par cette famille. Pendant la guerre de 1914-18, comme de nombreuses femmes de la campagne, elle travailla durement pour remplacer les hommes partis à la guerre. Elle labourait, hersait, semait, fauchait, maniait de lourds sacs de grains ou de pommes de terre, comme l'avaient fait les hommes solides de la région. Déjà toute à Dieu, en attendant d'entrer au couvent, elle s'était mise totalement au service de son prochain.

    Les premiers accidents

    Le 10 mars 1918, un incendie se déclara dans le village. Thérèse donna l'alarme et se plaça dans la chaîne pour combattre le sinistre. Debout sur un escabeau, elle devait recevoir les seaux pleins d'eau (de 10 à 25 kg) et les déverser ensuite sur les flammes. Pour cela il lui fallait continuellement se baisser et se relever. Soudain elle ne put plus se relever et lâcha le seau qu'elle tenait: elle venait de se démettre la colonne vertébrale, mais elle ne le savait pas encore. Après quelques jours de repos elle recommença à travailler un peu, mais, au début du mois d'avril, elle tomba à la renverse, se blessa à la base de la boîte crânienne et sa vue commença à baisser.

    Le 1er août, en redescendant d'une échelle, elle manqua un échelon et tomba de nouveau. Trois semaines plus tard, nouvelle chute... Sa vue continua à baisser et au mois d'août, elle ne pouvait plus lire. Le 19 octobre de la même année 1918, nouvelle chute, nouvelle plaie à la boîte crânienne. Enfin, le 17 mars 1919, après une cinquième chute, Thérèse devint complètement aveugle. Elle avait 21 ans.

    Des maladies mystérieuses

    À partir de maintenant la vie de Thérèse va devenir un constant calvaire. À ces lourdes épreuves s'ajoutèrent des crampes épouvantables contractant et torturant toutes les parties de son corps. Puis survinrent d'autres maux déroutant souvent ses médecins : déformations des membres, écoulement du pus dans ses oreilles, maux d'estomac, paralysie progressant jusqu'en 1919 ; tout cela sans compter les profondes escarres formant des plaies purulentes qui détruisaient les chairs. En 1925, la gangrène s'étant installée dans le pied gauche, un chirurgien envisagea l'amputation. Mais cela ne se fit pas: le Sauveur en avait décidé autrement...

    Par ailleurs, Thérèse devenait, par périodes, sourde et muette. En 1919, elle n'était plus qu'une chair puante jetée sur un lit de douleur. Pourtant elle acceptait tout, disant : "Tout ce qui me vient de la part de Dieu m'est bon: la guérison, la maladie, comme il lui plaira!" Ou encore : "Tout ce qui me vient de la part du Seigneur m'agrée: toute fleur, tout oiseau, ou même toute nouvelle souffrance; ma plus grande joie, je la trouve dans le Sauveur !"

    Des guérisons inexplicables

    L'état de santé de Thérèse Neumann était devenu incurable, effroyable; on pouvait même se demander comment elle réussissait à vivre, accablée par tant de souffrances que les médecins ne savaient apaiser. Mais voici que vont survenir sept guérisons inexplicables, instantanées et définitives.

    Le 29 avril 1923, alors que Thérèse était complètement aveugle depuis quatre ans et un mois, à 6 heures et demi du matin, soudainement, la vue lui revint : c'était la fin d'une neuvaine que Thérèse avait commencée pour obtenir la béatification de Thérèse de Lisieux

    Au cours d'un pénible accès de crampes, la plaie gangrenée de son pied gauche, que l'on devait amputer dans les meilleurs délais, se trouva entièrement guérie, quelques heures après que l'on eût appliqué dessus des pétales de roses ayant touché le tombeau de la petite Thérèse de l'Enfant Jésus : c'était le 3 mai 1925.

    Depuis octobre 1918, Thérèse était presque entièrement paralysée. Le 17 mai 1925, jour de la canonisation de Sainte Thérèse Martin, Thérèse Neumann se vit tout à coup enveloppée de lumière et se mit à crier. Soudain, elle se redressa et, après une longue extase durant laquelle elle parlait avec une personne invisible, elle se leva et se mit à marcher. Thérèse se tenait très droite, elle pouvait s'asseoir et se lever seule, sans douleur : sa colonne vertébrale était redevenue intacte.

    13 novembre 1925. Thérèse est à toute extrémité avec une appendicite purulente. À sa demande, on lui appliqua une relique de Sainte Thérèse et elle se mit en prière. Soudain, elle ouvrit les yeux, se souleva et tendit les mains à une personne invisible en disant "Oui !" à plusieurs reprises. Resl raconta plus tard à son curé, le Père Naber qui lui demandait si c'était encore la petite Thérèse qui était venue la secourir : "Oui! et elle m'a dit de me rendre immédiatement à l'église pour remercier Dieu... Une main m'est apparue, j'ai voulu la saisir, mais je n'y suis pas arrivée. C'était une fine main blanche... Les trois premiers doigts étaient étendus, les autres fermés... et il y avait une pure lumière d'où une voix, que j'ai bien reconnue, m'a dit: 'Afin que le monde reconnaisse qu'il y a une puissance supérieure, tu n'auras pas besoin d'être opérée. Lève-toi et va à l'église, mais tout de suite, tout de suite, afin de remercier le Seigneur. Tu auras encore beaucoup à souffrir... Tu n'as pas à t'en effrayer, non plus que des souffrances intérieures. C'est à cette condition seulement que tu peux coopérer au salut des âmes. Il te faut toujours davantage mourir à toi-même. Garde ta simplicité d'enfant.'" Ce qui surprit tout le monde, c'est l'instantanéité de la guérison.

    19 novembre 1926. La bronchite aiguë que Thérèse avait contractée s'était transformée en pneumonie double. Le 26 novembre était un vendredi et Thérèse vivait déjà les douleurs de la Passion, comme à l'ordinaire. Thérèse était en train de mourir. On appela le Père Naber qui lui administra l'Extrême Onction. Il était 6 heures du soir : les membres se refroidissaient, son teint prit la couleur de la cendre : c'était la fin. Soudain Thérèse se dressa sur son lit, tendit les mains en avant vers la voix bien connue qui lui parlait de nouveau : "Le Seigneur se réjouit de te voir ainsi soumise. Tu ne dois pas encore mourir. Tout cela est arrivé pour montrer au monde qu'il y a une puissance supérieure. Tu souffriras encore davantage, afin de soutenir les prêtres dans l'œuvre du salut des âmes." De nouveau Thérèse fut le sujet d'une guérison instantanée.

    Le lendemain, Thérèse reprit ses activités. Elle était délivrée de tous les maux qui l'avaient clouée au lit depuis plus de six ans.

    À ces guérisons naturellement inexplicables, il convient d'ajouter une autre guérison : du 7 au 13 juillet 1940, Thérèse subit plusieurs attaques d'apoplexie. Pendant neuf jours e1le demeura dans un état de semi-inconscience, à demi paralysée. Puis, lors de la vision de l'Assomption, toutes les séquelles dues aux crises d'apoplexie disparurent. Thérèse raconte : "Lorsque la Mère de Dieu sortit en flottant du sépulcre avec les anges, elle me sourit. Elle flotta vers moi et tint sa main droite sur la partie gauche de ma tête. Bien que lors des visions je ne ressentisse rien provenant de l'extérieur, il passa dans la partie droite de mon corps, comme une violente décharge électrique. Je levais la main afin de saisir celle de Marie."

    Autres phénomènes extraordinaires

    La vie de Thérèse Neumann a été jalonnée de phénomènes étonnants. Nous avons rapidement rapporté les guérisons extraordinaires dont Thérèse fut bénéficiaire. Nous parlerons plus loin de sa stigmatisation et de son jeûne qui dura 35 ans. On allons mentionner ici quelques-uns des faits étranges qui accompagnèrent Thérèse tout au long de son chemin terrestre.

    Thérèse, pénétrant dans les desseins de Dieu, commença à réaliser qu'elle était destinée à une vie de souffrance et de réparation, et elle voulut se charger des épreuves du prochain. Un exemple: son père, Mr Neumann, ne pouvait plus travailler à cause de ses rhumatismes. Thérèse demanda à Dieu de lui donner le mal de son père : elle fut exaucée. Le père guérit, et Thérèse assuma le rhumatisme...

    Les faits qui suivent ont été rappelés par Anni Spiegl, une amie de Thérèse Neumann qui avait assisté à de nombreux phénomènes extraordinaires vécus par cette dernière :

    Un jour, le Dr Wutz avait célébré sa messe dans son oratoire privé et consacré deux hosties, pour Odile et Ferninand, une sœur et un frère de Thérèse. Au moment de la communion, il ne restait qu'une seule hostie. Thérèse lui donna bientôt l'explication. Ayant été dans l'impossibilité d'assister à la messe, malgré son immense désir de rencontrer Jésus, elle se transporta en esprit dans l'oratoire de la maison Wutz, à Eichstät, où célébrait le professeur. Thérèse assista à cette messe, en esprit, et communia... C'est de la même façon qu'elle assista aux cérémonies du couronnement du pape à Rome, et à diverses canonisations. Elle racontait ensuite ce qu'elle avait vu, avec de nombreux détails qu'on pouvait ensuite vérifier.

    Thérèse discernait les prêtres qui avaient abandonné leur sacerdoce.

    Elle savait d'instinct si le Saint Sacrement se trouvait dans l'église ou dans la chapelle où elle entrait. Elle discernait les vraies reliques des saints, des fausses.

    Elle prédit, longtemps à l'avance que le Dr Graber, professeur à l'université d'Eischtätt serait un jour l'évêque de cette ville.

    Un jeune étudiant en théologie était atteint d'une très grave tuberculose de la gorge. Prise de pitié, durant les fêtes de Noël 1922, Thérèse pria le Sauveur de lui donner cette maladie en échange de la guérison de ce jeune séminariste. Thérèse fut aussitôt atteinte d'un mal de gorge qui la fit souffrir longtemps. Mais à partir de ce jour, Thérèse ne put plus jamais avaler la moindre nourriture solide. Le jeune étudiant guérit définitivement et fut ordonné prêtre. Le jour où il célébra sa premier messe, le 30 juin 1931, Thérèse fut délivrée de son mal de gorge.

    Pendant la période nazie, les amis de Thérèse du cercle de Konnersreuth avaient préparé une action nocturne de propagande anti-nazie pour le soir même. Soudain Thérèse fut ravie en extase; revenue à l'état normal elle s'écria : "Renoncez à ce que vous avez l'intention de faire cette nuit, car il y a du danger". Odile, sa sœur, fut consternée, mais elle brûla immédiatement tous les documents qui avaient été si péniblement imprimés. Heureusement, car le lendemain matin la Gestapo surgissait dans le magasin d'Anni, recherchant les écrits contre le régime.

    Le jour de la Toussaint, Thérèse voyait tous ses parents et amis décédés. Elle les voyait sous les traits qu'elle leur avait connus, mais resplendissants de bonheur.

    les visions

    Thérèse Neumann vivait dans un intime union avec le Sauveur. Pendant trente cinq ans, outre les terribles visions de la Passion de Jésus-Christ, elle eut la grâce de contempler la vie de Jésus sur la terre, et ses miracles. Elle vit le pays où il vécut, travailla et se déplaça, ainsi que les gens qui l'entouraient. Elle connut leurs habitudes et les entendit parler leur langage : l'araméen. Elle vécut des scènes du voyages des mages, le massacre des innocents, la fuite en Égypte, la vie à Nazareth et la plupart des épisodes de la vie publique de Jésus. Thérèse contempla de nombreuses scènes de la vie de Marie après la résurrection de Jésus, notamment à Éphèse avec Saint Jean, “puis à Jérusalem où, à la fin de sa vie terrestre, elle fut élevée, corps et âme, au Ciel”. Thérèse assista aussi à la lapidation de Saint Étienne. Elle fut témoin de la prédication et du martyre des apôtres et de nombreux saints.

    Pendant ses extases, Thérèse Neumann perdait conscience de ce qui l'entourait physiquement, mais, curieusement, ses sens ressentaient ce qui se passait dans les lieux où l'extase la transportait. Les expressions de son corps ou de son visage trahissaient ce qu'elle éprouvait : le froid, la chaleur, les odeurs, etc... Thérèse était présente, matériellement, comme spectatrice de la scène contemplée. Ainsi, elle se penchait si un objet lui cachait ce qu'elle désirait voir.

    En ce qui concerne le langage araméen qu'elle parlait et comprenait durant ses extases, ainsi que de ses connaissances géographiques de Jérusalem à l'époque du Christ, le baron Erwein von Aretin a pu écrire :

    "... Il est établi que les extases révèlent des connaissances qui ne sont préexistantes ni chez l'intéressée, ni chez aucun témoin. Resl apparaît ici comme étant tout à fait sous l'emprise d'une force extérieure non perceptible par les sens.

    Cela vaut aussi pour l'aspect de ses extases. Avec une brutalité sans pareille, parfois en pleine conversation... ces extases éclatent en trombe, l'arrachent de ses oreillers, souvent en des positions physiquement invraisemblables selon les lois de la pesanteur... Toute sensibilité a disparu de son corps.

    Les dernières années et la mort de Thérèse Neumann

    La dernière œuvre de Thérèse Neumann: le Theresianum

    Malgré ses stigmates et la Passion de Jésus qu'elle revivait chaque semaine du jeudi soir au dimanche matin, malgré son jeûne total et prolongé, Thérèse vivait normalement, recevant de nombreux visiteurs, prenant part aux travaux des champs, soignant les malades, et se réservant le soin d'orner l'église. Cependant, vers la fin de sa vie, on détecta une angine de poitrine. Est-ce à cause de cela que, à partir de 1961, la miséricorde du Seigneur espaça les visions douloureuses du vendredi ?

    Cependant les activités de Thérèse se poursuivaient. Pendant l'été 1962, Mgr Rudolph Graber, l'évêque de Konnersreuth demanda à Thérèse de travailler avec lui à l'érection d'un monastère consacré à l'adoration perpétuelle. Elle choisit les Sœurs du Carmel pour jeter les bases de la nouvelle congrégation. Deux dames de Konnersruth lui donnèrent le terrain nécessaire pour construire le nouveau couvent à Konnerseuth, et Thérèse réussit à trouver les fonds nécessaires pour sa construction.

    Ce monastère fut appelé "Theresianum" en l'honneur de la petite sainte Thérèse. La première pierre fut posée le 28 avril 1963. Cinq mois après la pose de la première pierre le Theresianum était consacré, mais Thérèse Neumann était morte.

    Il est intéressant de citer quelques lignes de Mgr Graber à propos de ce couvent : "Le Père cherche des adorateurs... N'est-ce pas étrange qu'ici, justement devra s'ériger ce lieu d'adoration, non loin du rideau de fer, donc non loin de ces pays où Dieu n'est plus adoré et où on idolâtre la matière. Peu importe que les ingénieurs fassent tant et tant d'autres découvertes, qu'ils envoient leurs radiations sur la terre et que leurs fusées sillonnent les hémisphères occidental et oriental : ces radiations mystiques de la prière et de la grâce sont infiniment plus fortes que toutes les autres radiations naturelles. Elles conduiront l'humanité à la vie, à la vie éternelle, à la vie divine."

    La mort de Thérèse

    Thérèse avait séjourné à Eichstätt du 6 au 12 août 1962 pour étudier et préparer la fondation du Theresianum. Elle y revint du 8 au 10 septembre 1962 pour régler la succession de sa sœur Odile, ex-gouvernante du professeur Wutz. Le jeudi 13 septembre elle travailla encore à l'ornementation de l'église en vue de la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix et des sept douleurs de la Vierge Marie. Elles souffrait d'un violent mal de gorge. Le vendredi 14, jour de l'Exaltation de la Sainte Croix, ses stigmates furent très douloureux. Le lendemain, samedi 15 septembre, fête des sept douleurs de Marie, elle se leva à 6 heures et demi pour aller à la messe, mais un infarctus du myocarde la terrassa brutalement. Le mardi 18 septembre 1962, le Père Naber lui porta la communion vers 10h30. À midi, Thérèse Neumann rejoignait son Seigneur qu'elle avait tant aimé.

    Le samedi 22 ce furent les funérailles. La foule venue accompagner Thérèse fut évaluée à 7000 personnes. Est-ce une coïncidence? Les oiseaux de la volière de Thérèse Neumann, les pigeons et les colombes des gouttières, étaient devenus muets...

    http://voiemystique.free.fr/therese_neumann_1.htm

     

     

     



     

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